
T’es qui, toi?
On me somme de prendre position dans ce qui est généralement appelé la guerre du nénuphar selon les uns ou du nénufar selon les autres, et c’est là tout le problème.
Ah, le nénuphar si joli avec son exotique ph…
Il y a dans nénuphar
Tout un mystère dont le fard
Se cache dans ces deux lettres
Qu’il ne faudrait pas omettre
Pas du tout, c’est un mot arabe, il faut faire comme Proust, le célèbre père de la madeleine, écrire nénufar…
C’est au beau mois de safar
Que j’aime les nénufars
Que reflète le miroir
Des eaux paisibles du soir
Je ne départage personne. En voulez-vous une preuve? Regardez la photographie. C’est un lotus.
Lotus ou nénuphars qui ornez les étangs
Les hommes en passant ne savent quel miracle
Vous fait terre et bateau et cherchent en peignant
À fixer pour toujours ce fragile spectacle
Les nymphéas sont des nénufars. Ou devrais-je écrire que les ninféas sont des nénuphars?
Vous avez entre les mains (tout est symbole) le numéro 8 du journal extime. Le neuf? Quand bon me semblera. Mais je vous préviendrai.